Quali'toiture réalise le pliage, le façonnage et la pose de petits éléments de couverture en zinc et ou en cuivre tels que gouttières, cheneaux, bacs, descentes d'eaux pluviales, abergements, souches de cheminées, bandes, rives, faîtages, solins, larmiers, noues, couvertures à joints debout ou à tasseaux ...
Les gouttières et chéneaux sont indispensables pour bien canaliser l'eau de pluie, éviter les remontées d'humidité et maintenir un bâtiment sain. Leur choix doit être conforme aux prescriptions du DTU 60.11 et de bon dimensionnement. La section des gouttières ou chéneaux est en fonction de la surface du plan de la couverture. Quali'toiture recommande l'entretien de votre toiture à la fin de l'automne, les vents et les intempéries déposent de la terre, des petits branchages et des feuilles mortes qu'il est nécessaire d'enlever. En cas de pluie la gouttière peut se boucher et causer des désordres dans le bâtiment. Les conséquences possibles sont des moisissures de vos murs et plafonds, un affaiblissement de la charpente, une dégradation de l'enduit, crépi ou peinture, une déformation de la gouttière, des trous dans la gouttière ou le chéneau
Obstruer la naissance de la gouttière zinc le temps des travaux pour éviter un bouchon, avec une petite balayette pousser les détritus vers la descente et ramasser le tout avec une truelle. Terminer par un rinçage à l'eau afin d'éliminer les derniers petits débris et vérifier la pente de la gouttière zinc. Afin d'éviter un nettoyage trop fréquent, vous pouvez protéger votre gouttière zinc des débris en plaçant un (stop feuilles) grillage qui se fixe sur les crochets. L'avantage de ce système est qu'il est quasiment invisible de l'extérieur et plutôt bon marché.
Les matières constitutives pour le support des chéneaux sont en bois ou plâtre et pour le béton et la pierre une membrane d'interposition.
Pour le zinc, ces jonctions sont réalisées avec un recouvrement de 30 mm minimum, disposées dans le sens de l'écoulemenr de l'eau. Ce recouvrement est soudé. Pour le cuivre, les dispositions ci-dessus applicables au zinc sont complétées par un rivetage réalisé dans les conditions précisées.
Selon la matière constitutive des gouttières et chéneaux, les jonctions à utiliser sont la besace double, la jonction de dilatation ou le ressaut avec une hauteur qui ne dit pas être inférieure à 5 cm.
Comme le plomb ou le cuivre, le zinc se brase à chaud avec un fer à gaz (butane) à panne large et des baguettes spéciales à forte teneur en étain. Toute la difficulté consiste à ne pas percer le zinc tout en réalisant une fusion suffisante du métal d'apport pour obtenir une brasure solide. Le travail du zinc ne s'improvise pas. De longues heures de pratique sont nécessaires pour parvenir à réaliser des soudures régulières et étanches. Entraînez-vous sur des chutes pour maîtriser la températuredu fer et la régularité du cordon. Une bonne préparation des pièces est la base de la réussite. Frottez les zones à travailler à la laine d'acier fine jusqu'à ce que le métal soit uniformément brillant. Avant de braser les éléments entre eux, appliquez du flux décapant avec un pinceau. Certains professionnels travaillent encore à l'acide chlorhydrique pour décaper le métal en profondeur. Une solution risquée susceptible de percer le zinc si l'acide n'est pas rincé rapidement.
Tout chéneau doit comporter obligatoirement un orifice de trop-plein pour éviter que l'eau ne s'introduise par les rives ou par les ressauts à l'intérieur du bâtiment en cas d'obstruction totale ou partielle de l'orifice d'évacuation. La section d'écoulement de l'orifice de trop plein est située à un niveau inférieur à celui de la partie haute du ressault le plus bas. Dans le cas d'un chéneau à ressaults, le trop plein est situé à un niveau inférieur à celui de la partie haute du ressault le plus bas.
Des crapaudines en saillie seront placées sur les moignons toutes les fois qu'il y a risque d'obstruction du conduit d'évacuation par des déchets quelconques (feuilles mortes, paille, détritus, etc).
Le parcours d'un tuyau de descente est en principe une ligne verticale. Cette condition a pour objet d'obtenir le maxmum de rapidité d'écoulement et assurer ainsi le meilleur débit, mais aussi pour que les déchets entraînés par l'eau ne puissent s'y arrêter et être une cause d'obstruction partielle ou totale. Les tuyaux ne devront pas être soudés et appuyés directement sur les murs de façade : les séparer de ceux-ci d'au moins 0,02 m.
La jonction des tuyaux s'effectue par emboîtement. Les tuyaux sont fixés à l'aide de colliers disposés en tête des éléments. Ils sont posés à raison d'un collier au moins par élément, avec un espacement maximum entre colliers de 2 m, espacement porté à 2,70 m pour les tuyaux en fonte et à 2,50 m pour les tuyaux en cuivre. Pour éviter le glissement vertical des tuyaux lisses, ceux-ci sont munis de bagues ou de nez droit.
Lorsque le tuyau de descente devra traverser un balcon ou une corniche, il faut placer un manchon en plomb servant de fourreau pour isoler le tuyau de la maçonnerie. Le tuyau de descente recueillant les eaux d'une gouttière ou d'un chéneau devra s'arrêter sous la corniche d'entablement . Il sera continué dans l'épaisseur de cette corniche par un manchon en plomb dont l'extrémité supérieure sera terminée par un collet battu et soudé sur le recouvrement métallique de l'entablement. Le moignon de la gouttière viendra s'engager librement dans ce manchon.
Dans le cas de tuyaux de descente exposés aux chocs en partie basse, il sera prévu des dispositifs de protection mécanique en partie basse (dauphin métallique).
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